mardi 30 décembre 2008
Quelles compétences pour un service de réference par chat ? « Assessment Librarian
C’est à peu près la question que le groupe de travail auquel je participe s’est posée. C’est aussi ce que se demande Lili Luo dans son article “Toward sustaining professional developement : Identifying essential competencies for chat reference service” (Science Direct, sur abonnement) paru dans la revue Library & Information Science Research . Comme quoi, les choses sont plutôt bien faites.
Je vais éviter les circonvolutions et donner la liste des 21 compétences que Lili Luo définit comme essentielles après une enquête auprès de 597 bibliothécaires participant à des services de renseignement par chat. Si vous souhaitez avoir plus d’info sur l’enquête, sa méthodologie, je vous invite à consulter ma (tentative de) traduction (partielle), attention, c’est du fait-maison.
Aptitudes à l’entretien de référence
- débuter la session par une formule de cordialité afin de montrer son intérêt et sa volonté d’aider
- utiliser des relances ouvertes pour faire préciser les questions
- renvoyer l’usager vers des ressources ou services appropriés si nécessaire
- reconnaitre lorsqu’un suivi est nécessaire
- répondre sans jargonner
- répondre de manière neutre
- demander si le besoin d’information de l’usager a été satisfait
Familiarité avec les ressources électroniques
- savoir sélectionner et rechercher dans les bases de données et les ressources sur internet
- connaître les bases de données souscrites par la bibliothèque
- disposer d’une vaste connaissance des ressources disponibles sur internet
- évaluer rapidement la qualité des ressources et services
Esprit relation-client
- comprendre l’éthique du “service client” afin de fournir un service de qualité aux usagers
- appliquer la politique du service de renseignement par chat si nécessaire
Ces trois groupes de compétences forment ce que Lili Luo appelle les “compétence générales du renseignement”.
- garder l’usager constamment informé en lui indiquant ce que l’on fait.
—
Travailler sous la pression
- réfléchir rapidement et régler les problèmes inattendus lors d’une session de chat
- gérer plusieurs activités au même moment
- savoir gérer son temps
Ces 4 compétences sont définies comme “mises en évidence par le chat”.
Savoir communiquer en ligne
- maîtriser la communication écrite instantanée
- comprendre la culture d’internet et les conventions du chat
—
- tirer partie des fonctionnalités des applications de chat ou des messageries instantanées pour conduire efficacement une session de chat
—
- connaître les ressources des autres bibliothèques dans un service de renseignement collaboratif
Ces compétences sont considérées comme “spécifiques à un service par chat”.
A l’heure où nous nous interrogeons (enfin surtout ma collègue NK) sur la formation à proposer aux bibliothécaires participant au service de référence en ligne du grand Ouest, cet article propose des pistes tout à fait pertinentes. En plus, il a le mérite de mettre en rapport les compétences avec le profil de la population étudiée.
Pour prendre un exemple proche de notre expérience, l’article affirme que les bibliothécaires-chatteurs exerçant dans un service collaboratif (plusieurs bibliothèques réunissent leurs ressources pour assurer une ouverture significative) accordent plus d’importance aux compétences techniques, à la connaissance des ressources électroniques, à la compréhension de la culture internet et des conventions du chat et à l’aptitude à travailler sous la pression.
Les compétences “prioritaires” diffèrent également selon que le bibliothécaire utilise une application commerciale de chat (type QuestionPoint) ou un application de messagerie instantanée et selon l’année d’obtention du diplôme de bibliothécaire.
Le questionnaire proposé par Lili Luo est le meilleur moyen de construire une formation adaptée aux attentes et aux besoins des bibliothécaires. Quant aux résultats, les nôtres seraient sensiblement différents, si nous menions l’enquête dans le cadre de notre projet. L’échantillon américain était composé aux 3/4 de bibliothécaires exerçant depuis plus d’un an dans un service de renseignement par chat, ils se définissaient à plus de 80% comme “à l’aise” avec un service de ce type.
Rien de tel de notre côté où, à ma connaissance, personne n’a déjà participé à un service de renseignement par chat et où il existe encore quelques appréhensions face à un outil totalement neuf dans les bibliothèques françaises.
Mais si on se base sur les résultats de cette étude, tout cela n’est qu’une question de pratique et de formation.
Archivé sous: Saines lectures, Service de référence en ligne | Taggé: chat, enquête, formation, Lili Luo, Service de référence en ligne
« Libqual+ - La restitution des résultats (5)
mardi 18 novembre 2008
Lancement jeudi de la bibliothèque numérique Europeana | Internet
17 novembre 2008 | 13 h 39
La bibliothèque numérique européenne Europeana, un «rêve devenu réalité», sera lancée jeudi, a indiqué lundi Viviane Reding, commmissaire européen en charge de la société de l'information et des médias, lors du Forum d'Avignon sur la culture et l'économie.
Pour en savoir plus
Éducation en ligne
À partir du 20 novembre, plus de deux millions d'objets culturels numérisés seront accessibles gratuitement pour les internautes qui iront sur le portail www.europeana.eu., a-t-elle précisé. Le service sera disponible en 21 langues. «L'objectif est d'atteindre voire de dépasser 10 millions d'objets culturels d'ici 2010», a souligné Mme Reding.
Cette «alliance inédite» entre les nouvelles technologies et le monde de la culture est le fruit d'une «collaboration sans précédent» entre plusieurs centaines d'institutions culturelles de l'Union européenne, a-t-elle indiqué.
La France est le principal contributeur (52% des oeuvres mises à disposition), a souligné Viviane Reding.
Pour le moment seul 1% du contenu des bibliothèques nationales en Europe est numérisé. Ce chiffre devrait passer à 4% d'ici 2012.
«C'est le début d'une fabuleuse aventure», a considéré Mme Reding, en soulignant qu'«Europeana offrira un visage à la culture européenne sur internet». Elle permettra par exemple d'avoir accès à des ouvrages de la littérature française (manuscrits de Zola, Balzac), à la reproduction numérique d'un autoportrait de Rembrandt authentifiée par le Rjiksmuseum à Amsterdam, à des cartes détenues par la bibliothèque slovène ou encore à des partitions musicales hongroises.
lundi 29 septembre 2008
Musique: Bruxelles bouleverse la gestion des droits d'auteur
16 juillet 2008 | 11 h 16 | 1 commentaire
La Commission européenne a interdit mercredi certaines pratiques des sociétés européennes qui collectent les droits d'auteur pour la diffusion d'oeuvres musicales par internet, câble et satellite, qui restreignent selon elle la concurrence.
Pour en savoir plus
Sacem | Neelie Kroes | Musique en ligne | Propriété intellectuelle et droits d'auteur
La Commission européenne reconnaît «le rôle précieux» de ces sociétés nationales de gestion collective des droits d'auteur et ne les met pas à l'amende, mais elle veut bouleverser leur mode de fonctionnement.
Elle a donc annoncé mercredi qu'un auteur de musique --parolier ou compositeur-- pourra à l'avenir choisir librement sa société de collecte des droits d'auteur au niveau mondial, qui pourra être autre que la société nationale de son pays (comme la Sacem en France).
Elle a aussi décidé d'abolir une clause, figurant dans les contrats liant les sociétés d'auteurs entre elles, obligeant un utilisateur de musique dans un pays donné à demander une licence exclusivement à la société des droits d'auteur de ce pays.
Bruxelles dénonce cette «segmentation stricte du marché sur une base nationale». Elle souhaite permettre à l'avenir aux sociétés de gestion des droits d'auteurs européennes «de se concurrencer en termes de qualité de leurs services et de niveau de leurs frais administratifs» (déduits du montant versé à l'auteur).
«Cette décision aura un effet positif sur la diversité culturelle», a indiqué la commissaire à la Concurrence Neelie Kroes dans un communiqué. Elle permettra «d'offrir aux auditeurs un choix plus vaste et aux auteurs des revenus potentiellement plus importants».
L'exécutif européen enquêtait depuis plusieurs années sur ce dossier suite à des plaintes du groupe de radiodiffusion RTL et du fournisseur britannique de musique en ligne Music Choice.
Bruxelles a critiqué le système actuel: «un utilisateur commercial, tel que RTL ou Music Choice, qui souhaite offrir un service paneuropéen, ne peut pas recevoir de licence couvrant plusieurs États membres, mais doit négocier avec chaque société nationale de gestion collective»
L'Association européenne de compositeurs et paroliers avait par avance vivement critiqué début juillet le projet de l'exécutif européen, jugé «castastrophique» pour la création musicale.
Alors que chutent les ventes de disques et que grimpent les téléchargements de musique sur Internet, beaucoup moins rémunérateurs pour leurs auteurs, mettre les sociétés nationales en concurrence reviendrait à étouffer les auteurs indépendants en bradant leurs droits, avait-elle prévenu.
La décision arrêtée mercredi concerne 24 sociétés membres de la Confédération internationale des sociétés d'auteurs et compositeurs (CISAC). Elle leur permet toutefois de conserver leur système actuel d'accords bilatéraux et le droit de fixer le niveau des redevances dues sur leur territoire national.
vendredi 12 septembre 2008
Bibliobsession 2.0 » EXIGEONS de nos prestataires des fonctionnalités 2.0 sur nos OPAC!
Parce que c’est nous, bibliothécaires, qui devons dire à nos prestataires ce que nous voulons et surtout pas l’inverse, parce qu’ils ont des intérêts commerciaux à nous vendre du “2.0 propriétaire”, à réinventer la poudre en fournissant des CMS fermés ou à aller tellement lentement qu’ils contribuent largement à renforcer l’inertie de nos organisations, je relaie ici l’excellente idée de Laurent de Jvbib cet été.
Participez sur Bibliopedia, le wikipedia de la bibliosphère, à l’élaboration collective du cahier des charges du site de bibliothèque et de l’opac de vos rêves!
L’idée de cette page est de recenser tout ce qu’on attend aujourd’hui d’un site de bibliothèque, et en particulier de la partie opac. On peut bien sûr se baser sur ce qui existe déjà, mais sans s’y limiter.
Quelques exemples d’idées pour l’instant :
* Sous chaque document peuvent s’afficher les avis et chroniques publiés sur d’autres sites (amazon/allociné, autres bibliothèques)
* C’est l’utilisateur qui choisit parmi celles proposées quelles sources il souhaite afficher sous les notices.
* Chaque notice dispose d’une url fixe , et lisible
* Chaque exemplaire dispose d’un flux RSS sur son état
jeudi 12 juin 2008
Persistance du livre Par Jean-Michel Salaun, mercredi 11 juin 2008 à 14:23 :: Édition :: #491 :: rss
J'ai déjà eu l'occasion de le répéter maintes fois. Le plus remarquable pour le livre n'est pas son passage au numérique, mais sa résistance sur papier. Une récente enquête réalisée pour la maison Random House fournit des confirmations et précisions intéressantes :
The Reading and Book Buying Habits of Americans, Zogby International, mai 2008. Pdf. repéré grâce à Pinitiblog ici.
L'enquête a été passée en ligne auprès d'un échantillon de 8.218 adultes américains. A priori, faute d'éléments supplémentaires sur la méthodologie, on peut lui faire une relative confiance, d'autant que les résultats ne sont pas favorables au numérique, du moins pour la lecture, pour l'achat c'est autre chose.
En voici un échantillon suggestif (dans l'ordre des numéros de question, trad JMS) :
Où achetez-vous le plus souvent des livres ?
- En ligne = 43%
- dans une chaîne de librairie = 32%
- chez un libraire indépendant = 9%
Quel format de livre achetez-vous le plus souvent ?
- Relié = 43%
- e-book = 0%
Quel vendeur en ligne fréquentez-vous ?
- Amazon = 66%
- Barnes & Noble = 10%
Prévoyez-vous d'acheter une tablette de lecture (liseuse, e-book reader) ?
- Oui je le prévois = 4%
- Oui, j'en ai une = 3%
- Non je ne prévois pas d'en acheter = 80%
- Pas sûr = 13%
Avez-vous déjà acheté un livre numérique (e-book) ?
- Oui = 15%
- Non = 85%
La réponse est encore plus radicale pour un clavardage avec un auteur ou la participation à un groupe de lecture en ligne : 95% de non.
Naviguez vous sur le Web pour des livres sans savoir exactement ce que vous cherchez ?
- Oui = 62%
- Non = 37%
Éloquent, non ?
mercredi 11 juin 2008
Les bibliothèques américaines surtout fréquentées pour Internet, La « Génération Y » y est pour beaucoup.
La rédaction, avec Reuters , 01net., le 02/01/2008 à 12h18
Plus de la moitié des Américains disent s'être rendus dans une bibliothèque l'an dernier, la plupart pour l'accès à Internet qu'elles proposent plus que pour les livres, selon une étude de l'institut Pew Internet & American Life Project.
Parmi les 53 % des adultes américains concernés, la plupart étaient de jeunes adultes âgés de 18 à 30 ans, férus de technologie, un groupe de population surnommé « Génération Y », apprend-on dans un rapport publié le 30 décembre 2007.
« Ces résultats bouleversent notre vision des bibliothèques », écrit Leigh Estabrook, docteur émérite de l'université de l'Illinois et coauteur du rapport. « L'usage d'Internet semble créer une soif d'information et ce sont les jeunes gens férus d'informatique qui sont les plus susceptibles de fréquenter les bibliothèques », dit-elle. Les internautes sont deux fois plus enclins à se rendre dans une bibliothèque que les autres, selon l'étude.
Plus des deux tiers des « rats de bibliothèque », tous groupes d'âges confondus, disent utiliser les ordinateurs entre les étagères, 65 % d'entre eux s'en servant pour surfer sur le Web et 62 % pour rechercher des références de livres.
Des résultats jugés surprenants
Les bibliothèques publiques américaines proposent aujourd'hui des cours de soutien scolaire en ligne, des programmes ludiques spéciaux et quelques-unes ont même créé des avatars dans le monde virtuel de Second Life, ajoute Leigh Estabrook, qui souligne qu'elles restent un lieu communautaire et de rencontre entre voisins.
L'étude montre que 62 % des personnes interrogées issues de la « Génération Y » ont répondu qu'elles s'étaient rendues dans une bibliothèque publique dans l'année, selon une tendance inversement proportionnelle à l'âge du sondé. Près de 57 % des adultes âgés de 43 à 52 ans ont dit être allés dans une bibliothèque en 2007, contre 46 % des 53-61 ans, 42 % des 62-71 ans et à peine 32 % des plus de 72 ans.
« Nous avons été surpris par ces résultats, particulièrement ceux liés à la "Génération Y" », dit Lee Rainie, coauteur du rapport et directeur du projet Pew. En 1996, une étude de la fondation Benton montrait que les jeunes générations ne voyaient plus l'intérêt des bibliothèques à l'avenir.
« Dix ans se sont écoulés et leurs frères et soeurs sont les utilisateurs les plus avides de bibliothèques », ajoute Lee Rainie. L'étude, commandée par l'Institut fédéral des services de bibliothèques et de musées, a consisté à interroger par téléphone un échantillon de 2 796 Américains, de la fin du mois de juin au début du mois de septembre 2007.
vendredi 23 mai 2008
Le SCFP souligne le rôle vital des bibliothèques au congrès de l'ACB
CNW Telbec | SYNDICAT CANADIEN DE LA FONCTION PUBLIQUE |
OTTAWA, le 20 mai /CNW Telbec/ - Le SCFP est fier commanditaire Platine
du 63e congrès annuel de l'Association canadienne des bibliothèques à
Vancouver, du 21 au 24 mai 2008.
"Les bibliothèques jouent un rôle vital dans l'accès aux livres et à la
culture pour tous les lecteurs, des écoliers aux retraités. Des bibliothèques
en santé - qu'elles soient municipales, scolaires, universitaires, collégiales
ou en milieu hospitalier ou juridique -, sont irremplaçables pour des
institutions et des communautés en santé", a commenté Paul Moist, président
national du SCFP, en annonçant la commandite.
Plusieurs membres du SCFP travaillant dans les bibliothèques du Canada
participeront à l'événement. "Bibliothèques et édition 3.0 : brancher les
auteurs aux lecteurs à l'ère du numérique" : tel est le thème de cette année,
qui ouvre la réflexion sur l'avenir des bibliothèques dans un contexte
technologique en rapide évolution.
Le SCFP commandite également le discours d'ouverture, donné par Rowland
Lorimer, un grand ami des bibliothèques publiques. Le professeur Lorimer,
expert des médias et de l'édition au Canada, enseigne la communication à
l'université Simon Fraser et dirige le Centre canadien d'études sur l'édition.
Sur place, les représentants du SCFP vont parler de la mission de service
public et de développement des communautés propre aux bibliothèques et aux
personnes qui y travaillent. Le SCFP sera également présent parmi les
exposants : à son kiosque, on pourra visionner une courte vidéo illustrant le
travail de ses membres, discuter des enjeux qui préoccupent ces derniers et
recueillir de l'information.
Au Canada, le SCFP représente la majorité des travailleurs syndiqués qui
oeuvrent pour les bibliothèques publiques ou municipales, les écoles, les
établissements d'enseignement postsecondaire, les hôpitaux ou d'autres
organismes publics. Ils sont pages, bibliothécaires,
assistants-bibliothécaires, bibliotechniciens, préposés au classement des
livres et commis de bibliothèque. En 2008, on compte 409 sections locales du
SCFP représentant des travailleurs de bibliothèque dans les dix provinces
canadiennes.
Renseignements: Sébastien Goulet, communications du SCFP, (613) 808-0675
(cell.); Sur le Congrès 2008 de l'ACB: www.cla.ca/conference/2008
mardi 29 avril 2008
Accueil Les Enjeux
Les Enjeux de l'information et de la communication est la revue du Gresec (Groupe de recherche sur les enjeux de la communication), laboratoire de l'université Stendhal-Grenoble 3. | ||
:: Spécialisé dans la recherche en information et communication, avec une orientation majeure visant à suivre l'émergence des outils modernes de communication dans leurs développements et leurs inscriptions sociales, le Gresec a choisi de mettre à la disposition des lecteurs de cette revue des textes représentatifs de sa démarche et destinés à illustrer par l'exemple ses quatre axes de recherche. On trouvera également dans Les Enjeux des textes rendant compte de recherches conduites par des doctorants ou de jeunes chercheurs, mais aussi bien entendu par des auteurs plus chevronnés. | ||
:: Les Enjeux de l'information et de la communication est enregistrée sous le numéro ISSN 1778-4239 dans la base de données internationale identifiant les publications en série. | ||
:: Si vous souhaitez nous proposer un article, veuillez vous reporter à la rubrique Écrire, qui précise la marche à suivre pour cela. | ||
:: Pour que votre parcours sur notre site soit le plus confortable possible, nous vous recommandons de vous reporter à la rubrique Aide, régulièrement remise à jour. | ||
:: Enfin, pour accéder à l'historique des modifications opérées dans ce site et connaître nos dernières publications, veuillez cliquer sur ce lien, ou ci-après. | ||
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. | Comité éditorial | |
Directeur de la publication : Bernard Miège | Comité de lecture | |
Secrétaire de rédaction : Nathalie Pignard-Cheynel | Crédits | |
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Dernière mise à jour : mardi 29 avril 2008 | Historique | |
mardi 22 avril 2008
Comment réfléchir À la formation des usages liés aux technologies de l'information et de la communication numériques ?
Article inédit. Mis en ligne le 18 septembre 2007.
Françoise Paquienséguy
Professeur en Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université Paris8 – Vincennes à Saint-Denis. Membre du Cemti (EA-3388), rattachée à la MSHPN, membre associée du Gresec.
Thématique de recherche : pratiques communicationnelles - Tic numériques – Education à distance
Mots clés : usages – Tic numériques – mutations socio-techniques- pratiques communicationnelles"
Introduction
Les usages des technologies de l'information et de la communication numériques -TICN- ne semblent pas se construire totalement dans la continuité de ceux des Tic analogiques, ni de ceux des médias d'ailleurs, comme se le demandait déjà Serge Proulx en 2005 : "L'arrivée d'Internet marque-t-elle une rupture significative dans l'informatisation et dans nos manières de faire usage(s) des TIC ?" (Proulx, 2005, p.11). Pour travailler cette hypothèse, plusieurs précautions s'imposent et plusieurs facteurs sont à prendre en compte afin d'intégrer ces changements dans l'analyse des usages. Nous traiterons premièrement ici ceux issus des acteurs économiques et industriels dominants qui pèsent sur la constitution et du positionnement de l'offre ; sans aborder ici ceux émanant des mutations plus profondes de la société, et que l'on peut évoquer en parlant de mobilité (Urry, 2005 ; Marzloff, 2004 ; Kaplan, 2004), d' informationalisation (Miège, 2004), ou encore d'individualisme (De Singly, 2000 ; Flichy, 2004). D'ailleurs, cet article n'a pas la prétention d'analyser de manière spécifique ces processus à l'œuvre, ni d'en avoir une approche sociologique, il cherche par contre à mettre l'accent sur les éléments de changement qui paraissent pertinents dans la formation des usages des Tic numériques, qu'ils soient nouveaux ou simplement plus prégnants, afin de penser l'analyse des usages sous l'éclairage des mutations à l'œuvre dans les industries de la culture, de l'information et de la communication (Icic) car "les transformations fondamentales des modes de vie et des pratiques communicationnelles des usagers doivent s'analyser à l'échelle de la société, lesquels changements s'appuient sur les objets techniques qui s'y insèrent et en même temps en favorisent la progression." (Boullier, 2001, p.4). Deux travaux de terrain sur la téléphonie mobile nous y aiderons.
lundi 4 février 2008
Le retour des bibliothécaires dans les écoles ?
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Caroline Montpetit
Édition du lundi 28 janvier 2008
Mots clés : gouvernement, livres, bibliothécaires, École, Éducation, Québec (province)
Le ministère semble vouloir endiguer une carence devenue sidérante
Alors que le gouvernement du Québec a investi 75 millions de dollars au cours des quatre dernières années pour l'achat de livres consacrés aux bibliothèques scolaires, pas un nouveau sou n'a encore été versé pour l'embauche de bibliothécaires qualifiés pour acheter ces livres, pour animer les collections et pour conseiller les élèves et les professeurs dans leur fréquentation de la bibliothèque.
Pourtant, une bibliothèque bien gérée constitue un véritable poumon pour l'école, offrant du coup une bouffée d'air frais à des élèves parfois au bord de l'asphyxie. Et, contrairement à la croyance populaire, la révolution technologique n'a fait qu'accroître les besoins des élèves dans ce domaine.
Aujourd'hui, pourtant, le manque en matière de personnel dans les bibliothèques des écoles primaires et secondaires"