mardi 25 septembre 2007

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InternetActu.net » Wikipédia : les outils de la confiance

  Wikipédia : les outils de la confiance

wikipedia.jpgAlors que Wikipédia n’a cessé de croître en volume (l’encyclopédie vient de fêter son 2 millionième article dans la version anglaise, 555 000 dans la version française) comme en réputation depuis son lancement en 2001, l’information qui en émane continue d’être traitée avec suspicion. Ces dernières années, une série de mesures a eu pour but de renforcer la confiance dans ce qui reste l’un des plus étonnants - et symboliques - outils collaboratif qui soit, explique le NewScientist, et cet effort va continuer. Le mois dernier, plusieurs outils indépendants de Wikipedia ont vu le jour comme WikiScanner (qui permet d’analyser la provenance de certaines adresses IP utilisées pour corriger une entrée et notamment d’identifier si ces corrections proviennent de grandes organisations, qui pourraient vouloir “arranger” l’information dans un sens qui leur convienne) ; Wikirage (qui permet de connaître quels articles ont été les plus modifiés et donc de distinguer les articles sensibles des articles qui le sont moins, la version française) ; WikiMindMap (un moteur de recherche heuristique qui permet de mettre à jour les cartes conceptuelles de l’encyclopédie, c’est-à-dire les connexions sémantiques existantes entre les articles)…

Mais il n’y a pas que l’harnachement de l’encyclopédie par des outils qui permette de mieux surveiller son état. Le fondateur de Wikipedia, Jimmy Wales, a annoncé une nouvelle politique d’édition sur la version allemande. Selon le NewScientist, cette nouvelle politique, qui devrait être mise en place dès septembre 2007, consiste à ne rendre visibles instantanément que les corrections faites par des utilisateurs “de confiance”. Pour gagner ce statut de confiance, les utilisateurs devront montrer patte blanche en produisant au moins 30 corrections en 30 jours. Les utilisateurs néophytes devront attendre la validation d’un éditeur de confiance pour que leurs corrections soient prises en compte. Le risque est certes qu’ils se montrent découragés de participer quand ils n’auront plus la gratification de voir leurs corrections immédiatement prises en compte, mais la diminution du “vandalisme” - qui est un effet pervers mesuré mais très visible - est certainement à ce prix. Ce système risque aussi d’accroître le travail des éditeurs de confiance qui se lasseront peut-être de contrôler les corrections a priori, après l’avoir longtemps pratiqué à posteriori.

mardi 18 septembre 2007

Archipel, les nouvelles archives de la recherche à l'UQAM - Profetic

Archipel, les nouvelles archives de la recherche à l'UQAM - Profetic: "Archipel, les nouvelles archives de la recherche à l’UQAM Depuis juin dernier, tout le monde peut avoir accès gratuitement à des documents issus des travaux de recherche des professeurs de l’UQAM. JPEG - 39.5 ko Magda Fusaro, professeure au Département de management et technologie et présidente du comité institutionnel sur l’autoarchivage pour l’accès libre. Photo : Denis Bernier Il suffit d’aller sur la page d’accueil du site Internet du Service de la recherche et de la création, et de cliquer sur le mot Archipel, nom donné aux nouvelles archives de publications électroniques de l’Université. Une centaine de documents y sont présentement disponibles, indique Magda Fusaro, présidente du comité institutionnel sur l’autoarchivage pour l’accès libre et professeure au Département de management et technologie. La création d’Archipel s’inscrit dans le mouvement pour l’accès libre à la littérature scientifique, apparu au début des années 1990. Favorisé par l’arrivée d’Internet et par l’opposition à la mainmise croissante des grands éditeurs commerciaux sur la diffusion des résultats de recherche, ce mouvement mondial a pris un essor à com"