mardi 14 février 2012

De l’inutilité de tenir un site web de bibliothèque constat et nuances

De l’inutilité de tenir un site web de bibliothèque constat et nuances


Je viens de relire l’article de Bibliobsession portant le titre « Pour en finir avec l’exclusivité des portails institutionnels fourre-tout » et je ne peux qu’être en accord avec les conclusions. Je ne voudrais ici froisser personne et ne vise qu’à éviter des pertes de temps et des efforts inutiles. Pendant 10 ans, j’ai maintenu un site de bibliothèque avec 6 sections (Accueil, Historique, personnel, …) pour m’apercevoir le jour où j’ai mis des outils de comptage des utilisateurs que, hormis la page d’accueil, les autres pages n’avaient que quelques visiteurs par mois ou même par année et que même la page d’accueil n’était utilisée que pour l’accès quelle donnait aux outils comme repère ou actualité. La démonstration de Bibliobsession est faite à partir de bibliothèques dont le site est indépendant de l’organisme dont elles sont tributaires ville ou université. Pour la plupart, les pages des bibliothèques de collège sont encor plus loin mélangées en sous pages des sites de nos collège , souvent accessibles par l’entremise de la sous page du service dont l’on dépend . Devant ces faits, je pris toutes les avenues possible, accumulation de texte sur la page d’accueil, mise en évidence du site de la bibliothèque sur la page d’accueil du collège , mise en page plus élaborée avec des dessins des liens amusants... rien n’y fit. Je me dit alors , avec l’arrivée du web 2.0 que le salut était la . Je créais un groupe bibliothèque du cégep sur facebook. Après un succès de départ, je m’aperçu que je ne me parlait qu’à moi-même et que les amis de la bibliothèque pouvaient se compter sur les doigts e la main et étaient souvent des amis tout cour.

Alors je ne peux qu’être en accord avec les conclusions de Bibliobsession et dire que les bibliothèque ont comme principal vecteur de communication et que c’est lors de ce passage , quand une information suite à une recherche donne des dividendes, que l’on peut rejoindre l’usager en lui suggérant, par exemple des lectures complémentaires, en lui donnant d’autres résultats supplémentaires, en lui donnant des lectures ou des références pouvant l’aider dans l’atteinte de son but qui est de faire sa recherche, de pondre son travail, d’avoir une bonne note.

libre à nous cependant de faire autre chose pour des cas particulier. J’ai obtenu de très bonnes communications par l’entremise de blogs spécialisés . Un groupe de prof s’intéressait au grand collisionneur d’hadron. J’ai entamé une veille urbi et orbi sur ce sujet en donnant régulièrement ces infos sur un blog dédié. Des cadres et d’autres personnels voulaient des informations sur le web 2.0 , j’ai répondu à leur besoin en tenant un blog sur ce sujet. Idem sur la technologie du web , sur la socio, sur 15 sujets tous touchés par un blog et tous pouvant être désactivés dès la disparition de l’intérêt. Plusieurs avantages font du blog un outil beaucoup plus adaptable que la page web. Le blog est facile à débuter et aussi facile à faire disparaître. Une fonction des blogs permet d’avertir les clients de la mise à jour par courriel dès que vous y ajoutés un item. une autre fonction permet au lecteur d’interagir à ce que vous y avez mis. Finalement le blog , même s’il s’adresse à un public restreint (par exemple un groupe de professeur donné) peut être laissé en libre accès ce qui peut parfois vous apporter des surprises. Par exemple le blog de curation “technoweb “ est lus dans 20 à 30 pays différent et reçoit plus de visites de la France que du Québec . Certains blogs sont luts régulièrement par des lecteurs de Russie et des États-Unis même s’ils sont en français. Les blogs étant indexés par les principaux moteurs de recherche (Blogger appartient à Google) , il n’est pas surprenant de voir un lien entre cet exposure et ses conséquences. Ce n’est peut être pas notre mandat de faire de l’international mais si ça se fait automatiquement, pourquoi pas.

Finalement pour en revenir au sujet qui nous préoccupe, je dirais qu’un site , portail, page, web est un investissement en temps, en travail, en argent et qu’il faut être efficient surtout avec le manque de ressources dont nous souffrons (dont vous souffrez) dans le milieu collégial. Je dirais aussi que la meilleure chose à faire c’est d’améliorer la qualité de “l’output” de notre catalogue de recherche (OPAC) d’y mettre de la valeur ajoutée.

vendredi 14 janvier 2011

Hausse de fréquentation vertigineuse pour Gallica ActuaLitté - Les univers du livre

Hausse de fréquentation vertigineuse pour Gallica ActuaLitté - Les univers du livre

Hausse de fréquentation vertigineuse pour Gallica

La bibliothèque numérique a accueilli plus de 85 % de visiteurs de mieux qu'en 2009

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Rédigé par Cecile Mazin, le vendredi 14 janvier 2011 à 11h28

Un communiqué diffusé apr lma BnF montre que l'engouement pour Gallica, la bibliothèque numérique a explosé durant l'année 2010, avec une hausse de 85 % en regard de 2009.

La bibliothèque numérique de la BnF ferait pâlir de jalousie n'importe quel quotidien en ligne, ou tout autre site internet, avec un pareil résultat. « Celle-ci est passée de 4 millions en 2009 à 7,4 millions en 2010, soit une augmentation de 85 %. »

Ce qui donne à la BnF l'occasion de commenter, en ajoutant que la barre des 30.000 visiteurs uniques par jour est « régulièrement dépassée ». En outre, l'accord avec le moteur de recherche Bing, propulsé par Microsoft, devrait, espère l'établissement, améliorer encore ces résultats.

Steve Ballmer et Bruno Racine, président de la BnF

Cet accord, non exclusif, doit porter sur un meilleur référencement des oeuvres numérisées. Steve Ballmer, président de Microsoft avait déclaré : « Nous voulons aider les sociétés, et les bibliothèques d'autres pays, mais pas dans le côté numérisation. Aujourd'hui, ce partenariat montre ce que nous souhaitons par exemple mettre en place : prendre part à des projets de grande envergure, sans forcément parler de numérisation. » (notre actualitté)

Le site de la BnF, internet et sur les quais

« La même tendance s’observe sur le site de la Bibliothèque, bnf.fr, avec 18 millions de consultations en 2010, soit 4 millions de plus qu’en 2009 », note également la BnF. À ce jour, Gallica représente une base de données entièrement gratuite d'accès, avec plus d'un million de documents disponibles, depuis les cartes, les livres, en passant par des choses audio.

Et pour ce qui est de la fréquentation des personnes qui se sont physiquement déplacées ? « Les salles de lecture de la BnF (sites François-Mitterrand, Richelieu, la Bibliothèque de l’Arsenal et la Bibliothèque-musée de l’Opéra) ont reçu quant à elles près de 950 000 lecteurs, chiffre stable par rapport à 2009 en dépit des grands travaux de rénovation entrepris dans le quadrilatère Richelieu », souligne le communiqué.

mardi 15 juin 2010

Edition papier : chronique d'une mort annoncée

Edition papier : chronique d'une mort annoncée

Le récent Rapport parlementaire du Sénat sur la Filière du livre à l'heure du numérique (voir notreactualité du 9 juin dernier) illustre parfaitement les inquiétudes et tâtonnements des acteurs économiques et législatifs face à la révolution du numérique.

Comme nous l'évoquions récemment (notre actualité du 12 mai) le modèle économique de l'édition est tout simplement en train d'imploser. L'éditeur n'est plus aujourd'hui cet unique "passeur" de culture et de connaissance qu'il aimait à se définir. Dès lors, il n'est plus indispensable.


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